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Année MARCEL AYME

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Le patrimoine de la ville de Joigny.

Logo Petit historique de la ville.

Le site de Joigny bénéficie d’une avantageuse position stratégique : un éperon du plateau de la forêt d’Othe dominant l’Yonne, voie de communication. Le site est fortifié dès le Xe siècle, avec son château, sa chapelle, et son enceinte.

En 1530, la cité est ravagée par le feu. Grâce à la richesse de son commerce, la ville se relève rapidement, et se couvre de maisons à pans de bois, durant le XVIe siècle.

Le XIXe siècle voit se développer une ville moderne, capitale de la Géographie militaire.

Joigny au Moyen-Age.

Dès la fin du Xe siècle, le site est fortifié à la demande de Rainard le Vieux, comte de Sens (mort en 996). Au XIe, la ville prend forme : un château avec sa chapelle et son enceinte, un ensemble monastique à l’Est et une simple chapelle entourée de vignes à l’Ouest.



Au pied de la fortification et entre Ces deux établissements religieux, se développe un bourg protégé par une première muraille. Autour de ce noyau, l’extension de la ville se poursuit et au XIIIe siècle : trois paroisses sont créées. A l’Est, la paroisse Saint-André ; au centre, la paroisse Saint-Jean ; à l’Ouest, la paroisse Saint-Thibault. Le tout est ceint de nouveaux remparts.

A l’extérieur, plusieurs établissements d’accueil et hospitalier voient le jour : à l’Ouest la commanderie de la Madeleine ; à l’Est, la maladrerie Saint-Jacques ; de l’autre côté de l’Yonne, l’hôpital de Tous-les-Saints fondé en 1330 par la comtesse Jeanne de Joigny.

Du Moyen-Age, Joigny a conservé, outre quelques vestiges de ses enceintes, le réseau de petites rues pentues reliées par d’étroits passages ou escaliers et de nombreux toponymes.



Joigny à la Renaissance.

En 1530, un terrible incendie ravage la cité. Grâce à la richesse qu’elle tire du commerce, la ville de Joigny se relève rapidement de ses cendres, comme en témoignent aujourd’hui les nombreuses maisons à pans de bois sculptés datant du XVIe siècle. Ces demeures en bois, le château et les églises font de Joigny une ville de la Renaissance.



De 1603 à 1792, la famille des Gondi, d’origine italienne, et ses deux descendants règnent sur le comté de Joigny. Durant cette période, la ville change de visage. Les hôtels particuliers agrémentés de jardins en terrasse, les travaux d’urbanisme (pont, quais, rues), l’établissement de bâtiments d’envergure(ancien hôtel de ville, ancien quartier de la Cavalerie) donnent à Joigny son visage de ville Classique. (Portrait d’un des Gondi, vue du quartier de la cavalerie).

Joigny contemporain

Au XIXe siècle, Joigny, devenue un temps sous-préfecture, se modernise : lavoirs, halle aux grains-théâtre, marché couvert, abattoirs sont alors construits. La canalisation de l’eau et le chemin de fer marquent l’adaptation de la ville à ce siècle de modernité. (photo du marché couvert)

La ville a également un visage contemporain. Dans les années soixante, sont lancés de vastes projets d’urbanisme qui voient le développement du quartier de la Madeleine puis celui de l’extension Est constituant ainsi une ville satellite. Autour d’un complexe commercial, s’organisent de grands ensembles de logements collectifs, des lotissements et, à proximité, l’église, le lycée, le collège, les équipements sportifs (piscine, stade, salle omnisports, tennis…) ? (Photos extension est et piscine).

Logo Le kilomètre culturel de la ville.

Le kilomètre culturel est à Joigny, une ligne imaginaire qui traverse la ville de part en part. Sur cet axe, on trouve les éléments du patrimoine et les espaces culturels les plus représentatifs de la ville de Joigny. (Plan de la ville avec représentation du kilomètre et points sensibles où apparaît une photo de chaque endroit.)

Logo Joigny et ses maisons à pans de bois du XVIe siècle:

La maison du Pilori.

Cette maison présente un pan de bois décoré d’écailles et d’engoûlants (têtes de « sanglier » stylisées). De saints personnages encadrent l’ensemble. Les terres cuites vernissées sont sans doute un ajout postérieur.

La Maison de l’arbre de Jessé.

Cette demeure met à profit les tournisses et les écharpes pour développer l'arbre généalogique du Christ. Notez ici l’emploi d’un décor de pilastres à losanges ou celui d'arabesques. A voir également, la maison adjacente, dite aux sept têtes dont les pans de bois furent découverts après une explosion de gaz en 1981.

La Maison dite du Bailli.

Son architecture propose une sorte de synthèse des décors des maisons précédentes : écailles sur une façade, losanges sur l’autre. De saints personnages et une Annonciation ornent les aisseliers. Elle abrite aujourd’hui la Maison du Patrimoine.

La Maison de l’Ave Maria.

Elle doit son nom au thème de l’Annonciation développé sur les poteaux : de gauche à droite, l’archange Gabriel, le vase de lys et la Vierge en prière.

La Maison natale de l’écrivain Marcel Aymé (1902-1967).

Marcel Aymé est né à Joigny par hasard. Son père, maréchal-ferrant aux armées était en garnison à Joigny, aux premier régiment des dragons.

La Maison où vécue de Madeleine Sophie Barat (1779-1865).

Madeleine Sophie Barat fonda en 1800 la Congrégation du Sacré-Cœur vouée à l’éducation des jeunes filles. Elle fut canonisée en 1925. En 2000, près de 3 500 religieuses de cette congrégation étaient présentes dans quarante pays. Cette demeure est aujourd'hui encore la résidence de religieuses, elle se visite sur demande.

Logo Un extraordinaire patrimoine religieux.

La porte Saint-Jean (XI-XIIe siècle), est un des vestiges de l’enceinte castrale (autour du château). Les rues ont conservé la forme de cette dernière. A l'intérieur, l’église Saint-Jean a été en grande partie reconstruite dans la seconde moitié du XVIe siècle alors que la Renaissance s’impose en France. L’élément le plus spectaculaire est sa voûte en berceau à lunettes, œuvre de Jean Chéreau. On remarque aussi le tombeau de la comtesse Aélis (XIIIe siècle) avec sa discrète allégorie de la mort, en tête de cuve, et la mise au tombeau (début XVIe siècle).

L’église Saint-Thibault est un édifice de style gothique flamboyant qui a été construit à partir de la fin du XVe siècle et achevé juste avant l’incendie de 1530. cet édifice renferme de nombreux objets d'art sacré dont deux belles Vierges à l’enfant, l’une bourguignonne et l’autre champenoise (XIVème siècle), un tableau représentant saint Augustin combattant l’hérésie (XVIIe siècle), sept hauts-reliefs datés de 1544. A l’extérieur, au-dessus du portail d’entrée, la statue équestre de saint Thibault est une œuvre du grand artiste du Siècle d’Or espagnol : Juan de Juni (Jean de Joigny).

L’église Saint-André est à l’origine celle du prieuré Notre-Dame fondé vers 1080. Seul subsiste le mur sud. Le collatéral est un ajout du XVIe siècle. Le bas-relief du trumeau retrace la vie de saint André.

L’ancien couvent Notre-Dame fut fondé en 1630. La chapelle, édifiée au XVIIIe siècle, abrite actuellement le tribunal pour lequel la façade néo-classique a été réalisée entre 1823-1827. Juste à côté, la chapelle sépulcrale des Ferrand (XVIe siècle) a été édifiée au sein d’un ancien cimetière, à la demande de Jean Ferrand, grand archidiacre de Sens. C’est l’un des plus anciens édifices à plan centré de la Renaissance française.





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